Rien n’y fait, rien n’empêche le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de poursuivre l’offensive sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza : ni l’insistance du secrétaire général de l’ONU, ni les déclarations d’indignation de plusieurs Etats occidentaux, dont la France et le Canada, ni l’imminence d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, qui devait avoir lieu mardi après-midi à New York. Deux jours après une frappe qui a tué au moins 45 personnes, dont des enfants, réfugiés dans une zone censée être sûre, «un incident tragique», selon Nétanyahou, l’armée israélienne a non seulement poursuivi mardi ses bombardements sur Rafah mais elle a aussi envoyé plusieurs de ses chars dans le centre-ville, d’après l’AFP et Reuters.
Dès mardi matin, l’exode des Palestiniens qui s’étaient réfugiés dans la ville s’est poursuivi. Des photos montrent des hommes qui tirent des vélos surchargés, des vieilles femmes poussées dans des fauteuils roulants et des enfants qui transportent des ustensiles de cuisine. Il