La communauté internationale se félicite. Au lendemain de la réponse positive apportée par le Hamas concernant le plan de Trump visant à une libération des otages israéliens et à une fin du conflit à Gaza après près de deux ans d’hostilités, le monde a salué le signe prometteur d’un rapprochement longtemps inespéré, ce samedi 4 octobre, tout en appelant les protagonistes à profiter de l’élan pour entériner le cessez-le-feu. Tour d’horizon des principales réactions internationales.
Pour Trump, «ils sont prêts»
Peu de temps après la réponse envoyée par le Hamas, Donald Trump s’est fendu d’un message sur sa plateforme Truth Social. «Au vu du communiqué que vient de publier le Hamas, je pense qu’ils sont prêts pour une PAIX durable. Israël doit arrêter immédiatement les bombardements à Gaza, pour que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité», a écrit le président américain. Il a par ailleurs promis dans un bref message vidéo enregistré que «tout le monde sera traité de manière équitable» dans le cadre de son projet.
In extenso
Israël poursuit ses frappes
Loin toute réjouissance, le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, a évoqué l’activation du plan et l’un de ses points clés, à savoir la libération des otages. «A la suite de la réponse du Hamas, Israël se prépare pour la mise en œuvre immédiate de la première étape du plan Trump pour la libération de tous les otages», a réagi le bureau hébreu dans un communiqué. Mais malgré la demande de Donald Trump de stopper les bombardements, l’armée a poursuivi son offensive.
Le Qatar et l’Egypte, médiateurs satisfaits
Pays clé dans la résolution du conflit, le Qatar «salue l’annonce du Hamas selon laquelle le plan du président Trump a son agrément», a loué le porte-parole de la diplomatie qatarie, Majed al-Ansari, qui a également appuyé l’appel de Donald Trump à un cessez-le-feu immédiat. Idem pour l’Egypte, qui se félicite d’une «évolution positive» et espère qu’en conséquence les deux parties «s’engageront à appliquer le plan du président Trump sur le terrain et à mettre fin à la guerre», selon un message de son ministère des Affaires étrangères sur Facebook.
L’ONU veut profiter de l’élan
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres «salue et est encouragé par la déclaration du Hamas annonçant qu’il est prêt à libérer les otages et à discuter sur la base de la proposition du président américain Donald J. Trump. Il appelle toutes les parties à saisir cette occasion pour mettre un terme à ce conflit tragique à Gaza», a rapporté son porte-parole, Stéphane Dujarric.
La paix à portée de main, selon l’Europe
Les Européens se félicitent d’un accord en vue, mais restent prudent tant que rien n’est encore signé. «La libération de tous les otages détenus et le cessez-le-feu à Gaza sont à portée de main ! L’engagement du Hamas doit être suivi d’effet sans plus tarder», a notamment écrit Emmanuel Macron sur X. Mêmes éléments de langage pour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui juge «encourageante» la réponse du Hamas, et estime elle aussi que la fin de la guerre à Gaza est «à portée de main». «Il faut saisir cette occasion», dit encore Von der Leyen.
De son côté, le chancelier allemand Friedrich Merz pense que «l’accord de principe» du Hamas représente la «meilleure chance» de mettre fin à la guerre. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a plébiscité «un pas en avant significatif» qui «nous rapproche de la paix plus que jamais auparavant», et appelé les différentes parties à mettre en œuvre le plan «sans délai».
La Turquie veut relancer l’aide humanitaire
Soutien affiché des Palestiniens, Ankara a estimé dans une publication sur X que l’accord du Hamas était une «opportunité pour l’établissement immédiat d’un cessez-le-feu à Gaza, la livraison ininterrompue d’aide humanitaire à la région», et qu’elle ouvrait «la voie à une progression vers une paix durable».
«Une étape importante» pour la Jordanie
Le ministère jordanien des Affaires étrangères a lui aussi applaudi la réponse «positive» du Hamas au plan Trump, la considérant comme une «étape importante pour arrêter l’agression et ses conséquences désastreuses».
Mis à jour à 13h18 avec l’ajout de la Jordanie