La guerre déclenchée par Israël contre l’Iran dans la nuit de jeudi à vendredi a dramatiquement changé de périmètre ces derniers jours. En 1981, la toute première attaque d’Israël contre le programme nucléaire d’un Etat hostile s’était achevée avant même que le monde ne s’en rende compte : les F16 israéliens avaient détruit le réacteur nucléaire irakien d’Osirak et étaient revenus à leurs bases alors que la nouvelle n’avait pas encore atteint les journaux.
La deuxième attaque de ce type, contre un réacteur atomique de fabrication nord-coréenne dans la région de Deir ez-Zor en Syrie en 2007, avait été couronnée de succès en une heure et n’avait été revendiquée que dix ans plus tard, par volonté affichée de ne pas embarrasser davantage le régime syrien.
Cette troisième attaque est très différente, et ses objectifs déclarés sont bien plus étendus : anéantir