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Analyse

Guerre au Moyen-Orient : Israël insiste, l’Iran persiste, Trump en soliste

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La guerre entre l’Etat hébreu et la république islamique a bouleversé l’équilibre de la région, portant peut être le coup final au régime des mollahs et de ses alliés. La dépendance de l’Etat hébreu aux Etats-Unis, dont les choix de son président seront déterminants sur la suite du conflit, est ainsi mis en lumière.
Le président américain, Donald Trump, ce mercredi 18 juin, à la Maison Blanche. (Kevin Lamarque/REUTERS)
publié le 18 juin 2025 à 20h50

La guerre déclenchée par Israël contre l’Iran dans la nuit de jeudi à vendredi a dramatiquement changé de périmètre ces derniers jours. En 1981, la toute première attaque d’Israël contre le programme nucléaire d’un Etat hostile s’était achevée avant même que le monde ne s’en rende compte : les F16 israéliens avaient détruit le réacteur nucléaire irakien d’Osirak et étaient revenus à leurs bases alors que la nouvelle n’avait pas encore atteint les journaux.

La deuxième attaque de ce type, contre un réacteur atomique de fabrication nord-coréenne dans la région de Deir ez-Zor en Syrie en 2007, avait été couronnée de succès en une heure et n’avait été revendiquée que dix ans plus tard, par volonté affichée de ne pas embarrasser davantage le régime syrien.

Cette troisième attaque est très différente, et ses objectifs déclarés sont bien plus étendus : anéantir