Après le succès militaire, l’espoir politique, comme l’affirment les Etats-Unis ? Ou à l’inverse, la poursuite de la guerre, comme le suggéraient vendredi 18 octobre autant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, que le Hamas, le Hezbollah et l’Iran ? La mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, mercredi 16 octobre à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, est une victoire majeure pour Israël. Tuer «la tête du serpent», celui qui avait conçu et organisé les attaques terroristes du 7 octobre 2023, était un objectif plus que prioritaire du gouvernement de Nétanyahou. La population israélienne a vécu sa mort comme un succès cathartique, donnant libre cours à sa joie dans les rues et sur les réseaux sociaux. Le monde occidental l’a saluée. Mais maintenant ? Que faire de cette victoire ?
Les Etats-Unis veulent croire qu’elle peut aboutir à une cessation, ou en tout cas à une diminution, des hostilités. Elle ouvre la voie à «un chemin vers la paix» au Proche-Orient et à un «meilleur avenir à Gaza, sans le Hamas», a déclaré vendredi 18 octobre le président américain, Jo