Menu
Libération
Trêve

Guerre au Yémen : les belligérants s’engagent à respecter un nouveau cessez-le-feu, selon l’ONU

L’envoyé spécial des Nations unies annonce ce samedi 23 décembre que les rebelles Houthis et le gouvernement yéménite se sont mis d’accord sur un cessez-le-feu et ouvrent un processus de paix pour mettre fin au conflit.
Le président du Conseil présidentiel du Yémen, Rashad Mohammed Al-Alimi, au siège de l'ONU à New York, le 21 septembre. (Timothy A. Clary/AFP)
publié le 23 décembre 2023 à 18h00

Une nouvelle trêve. Les rebelles Houthis et le gouvernement yéménite, en guerre, se sont engagés à respecter un nouveau cessez-le-feu et ont accepté l’ouverture d’un processus de paix pour mettre fin au conflit, annonce ce samedi 23 décembre l’envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen.

A la suite d’une série de réunions en Arabie saoudite et à Oman, Hans Grundberg, «se félicite de l’engagement des parties en faveur d’un ensemble de mesures visant à mettre en œuvre un cessez-le-feu à l’échelle du pays […] et (à) s’engager dans les préparatifs de la reprise d’un processus politique inclusif sous les auspices des Nations unies», détaille-t-il dans un communiqué de l’ONU.

Pays le plus pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est plongé depuis huit ans dans une guerre opposant les rebelles Houthis aux forces gouvernementales appuyées depuis 2015 par une coalition dirigée par l’Arabie saoudite et incluant notamment les Emirats arabes unis. Les violences y ont toutefois largement diminué depuis une trêve négociée par l’ONU en avril 2022, qui a expiré en octobre dernier mais qui est encore à peu près respectée.

Selon le communiqué de l’ONU, l’accord comprend des engagements concernant le paiement des salaires des fonctionnaires, l’ouverture de routes vers la ville de Taez, bloquée par les rebelles, et d’autres parties du Yémen, ainsi que la reprise des exportations de pétrole. «Les Yéménites attendent de ce nouvel accord des résultats tangibles afin de progresser vers une paix durable», assure Hans Grundberg. Des engagements qui «sont avant tout une obligation envers le peuple yéménite», a-t-il poursuivi.