Doron Asher est comptable dans une grosse boîte de BTP. Elle a 34 ans, elle habite dans le centre d’Israël. Vendredi 6 octobre au soir, c’était la fête, alors, elle est revenue dans son kibboutz natal de Nir Oz, à la frontière avec Gaza, pour célébrer avec sa mère, Efrat, accompagnée de ses deux filles, Raz, 5 ans, et Aviv, 3 ans. Samedi, toutes les quatre ont été prises dans la tourmente de l’offensive du Hamas, qui a fait irruption dans le kibboutz à l’aube. Depuis un abri, Doron téléphone à son mari, Yoni. Elle est calme, elle chuchote. «Elle essayait de rassurer les filles, elle jouait avec elles», raconte la belle-sœur de Doron, Yarden Greenfeld. «Et puis plus rien, on a suivi la géolocalisation de son téléphone. On l’a vu se déplacer, jusqu’à Khan Younès», un quartier de Gaza.
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Mardi, Khan Younès a continué à subir la riposte aérienne israélienne, alors que des dizaines de personnes prises en otages par le Hamas sont dispersées et cachées dans Gaza. La frontière, elle, était plus ou moins sous contrôle, a annoncé l’armée israélienne dès l’aube. Plus de 1 500 membres du Hamas ont été tués, mais il pourrait encore en rester sur le territoire israélien. La situation sur le terrain reste tendue. Quatre jours après le début de l’attaque, le brouillard se lève, la