Des «morts aux juifs» ou des «appels à l’intifada contre Israël» tagués en France, jusqu’à des «gens arrêtés avec une arme blanche devant une école ou une synagogue», ou un «drone survolant la cour d’un lieu de culte» : le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait état de «plus d’une centaine d’actes antisémites» jeudi 12 octobre, six jour après l’attaque terroriste de grande ampleur du Hamas contre Israël, qui s’est traduite par des massacres de civils, y compris d’enfants. Au total, 101 faits antisémites ont été répertoriés, qui ont donné lieu à 41 interpellations, dont 12 à Paris et petite couronne, selon un bilan communiqué par la place Beauvau. De son côté, Pharos, la plateforme de lutte contre la haine en ligne, a reçu «plus de 2 000 signalements», a précisé le ministre sur France Inter. Plusieurs manifestations de soutien au peuple palestinien ont été interdites en France, à Marseille mardi 10 octobre, ou à Paris ce jeudi.
«Etat d’esprit belliqueux»
Pour autant, il n’y a pas actuellement de «menace terroriste» visant la communauté juive, du moins émanant d’organisations, a dit le ministre, qui n’exclut pas le passage à l’acte d’un individu isolé, «indépendamment de réseaux». Mardi,