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Interview

Guerre Hamas-Israël : «Les Etats doivent être beaucoup plus fermes sur le droit international humanitaire»

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La population gazaouie, dont près de la moitié a déjà été déplacée, manque gravement de vivres et de médicaments alors que les bombardements continuent et que l’invasion israélienne se précise, alerte Médecins du monde.
Un camp de déplacés palestiniens à Rafah, poste-frontière avec l'Egypte, le 14 octobre. (Mohammed Abed/AFP)
publié le 15 octobre 2023 à 17h18

Près de la moitié de la population gazaouie a déjà été déplacée en neuf jours de conflit, selon l’ONU. Soit 1 million de personnes chassées par les bombes israéliennes. Censées anéantir le Hamas après son offensive du 7 octobre, elles ont fait plus de 2 450 morts selon les autorités palestiniennes. L’impasse humanitaire reste entière après l’ordre d’évacuation lancé vendredi 13 octobre par l’armée israélienne à destination de la population civile du nord de Gaza, et alors que toute l’enclave reste sous état de siège. Sans électricité ni gaz, et malgré un retour timide de l’eau courante dans le Sud annoncé ce dimanche 15 octobre par le ministère israélien de l’Energie. L’ONU estime que les hôpitaux n’ont plus que «deux jours» de carburant pour faire tourner leurs générateurs.

«Le droit humanitaire doit être respecté», a lancé le pape ce dimanche 15 octobre dans sa traditionnelle prière de l’Angélus place Saint-Pierre, en réclamant l’ouverture «urgente»