La diplomatie est une affaire de prudence. Un mot de travers, et c’est tout l’édifice des négociations qui s’écroule. Surtout quand la guerre qu’elle espère juguler ne cesse de progresser à rebours. La possibilité d’une nouvelle trêve entre Israël et le Hamas n’a jamais semblé aussi proche. Et pourtant, les bombes pleuvent toujours à un rythme effréné, et le dernier réduit de réfugiés palestiniens qu’est devenu Rafah semble désormais menacé. En clair : les murmures des chancelleries cohabitent de plus en plus difficilement avec les discours triomphalistes des hommes en uniforme. «Nous gardons espoir, assurait ce vendredi 2 février le porte-parole de la diplomatie qatarie au sujet d’un accord pour une cessation temporaire des combats. Le chemin à parcourir est encore long et difficile. Mais nous sommes optimistes car les deux parties se sont mises d’accord sur les prémices qui conduiraient à une prochaine pause.»
De multiples acteurs aux intérêts contraires
La veille, une source au sein de l’organisation islamiste disait pourtant à l’AFP qu’il était «hâtif et faux»