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Diplomatie

Guerre Hamas-Israël : une trêve qui tarde à venir

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Guerre au Proche-Orientdossier
La proposition de cessez-le-feu, élaborée à Paris le week-end dernier, est en train d’être négociée par le Hamas et Israël, tandis que Tsahal continue sa progression vers le sud de la bande de Gaza.
Dans le camps de réfugiés de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, le 27 janvier. (Fatima Shbair/AP)
publié le 2 février 2024 à 20h56

La diplomatie est une affaire de prudence. Un mot de travers, et c’est tout l’édifice des négociations qui s’écroule. Surtout quand la guerre qu’elle espère juguler ne cesse de progresser à rebours. La possibilité d’une nouvelle trêve entre Israël et le Hamas n’a jamais semblé aussi proche. Et pourtant, les bombes pleuvent toujours à un rythme effréné, et le dernier réduit de réfugiés palestiniens qu’est devenu Rafah semble désormais menacé. En clair : les murmures des chancelleries cohabitent de plus en plus difficilement avec les discours triomphalistes des hommes en uniforme. «Nous gardons espoir, assurait ce vendredi 2 février le porte-parole de la diplomatie qatarie au sujet d’un accord pour une cessation temporaire des combats. Le chemin à parcourir est encore long et difficile. Mais nous sommes optimistes car les deux parties se sont mises d’accord sur les prémices qui conduiraient à une prochaine pause.»

De multiples acteurs aux intérêts contraires

La veille, une source au sein de l’organisation islamiste disait pourtant à l’AFP qu’il était «hâtif et faux»