La décision de Washington de ne pas imposer son veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un «cessez-le-feu immédiat» à Gaza, sans le lier définitivement à la libération des otages, a provoqué lundi l’apoplexie de Benyamin Nétanyahou. Le Premier ministre israélien avait prévenu son mécène qu’il y aurait des conséquences, et l’annonce est tombée dès la fin du vote : la visite d’une délégation israélienne a été annulée.
La Maison Blanche s’est officiellement déclarée «très déçue» de cette décision, apparemment sans sarcasme. Le président américain, qui remet en cause la nécessité d’un assaut sur la ville surpeuplée de Rafah, avait demandé à voir «une équipe d’officiels militaires, humanitaires et du renseignement», selon Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain. A la place, Nétanyahou avait décidé de lui envoyer Tzachi Hanegbi, politicard du Likoud, et