Il est environ 3 h 30 dans la nuit de jeudi à vendredi lorsque près de 200 avions de chasse israéliens décollent en direction de l’Iran, larguant plus de 330 munitions sur des cibles à travers le pays. Affaibli par l’érosion de ses soutiens régionaux – du Hezbollah au Liban au Hamas à Gaza –, le régime iranien vacille rapidement. Plusieurs hauts-gradés de l’armée, dont le commandant des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, et le chef d’état-major des forces armées, Mohammad Bagheri, ainsi que neuf scientifiques du programme nucléaire sont tués. Des bases militaires et des infrastructures sensibles, notamment le site d’enrichissement d’uranium de Natanz, le principal du pays, sont également visées.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, présente ces «frappes pr