Les Etats-Unis vont-ils rejoindre leur allié israélien dans ses attaques contre l’Iran ? Donald Trump a laissé planer la menace, par une de ces formules allusives et spectaculaires dont il est coutumier. «Je le ferai peut-être. Je ne le ferai peut-être pas. Enfin, personne ne sait ce que je vais faire», a-t-il déclaré, ce mercredi 18 juin, six jours après le début de l’offensive israélienne contre la République islamique. Puis : «J’aimerais prendre la décision finale à la dernière seconde avant l’échéance, parce que les choses changent, en particulier avec la guerre.» Mystère, donc. Ce qu’on sait en revanche, c’est que Washington a annoncé en début de semaine «le déploiement de capacités additionnelles» au Moyen-Orient dans le but de «renforcer [leur] position défensive dans la région».
Sans précision sur l’ampleur ni la nature de ces renforts, mais en insistant sur le fait qu’ils n’avaient pas vocation à participer à des actions offensives contre Téhéran. Les Etats-Unis disposent