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Libération
Rétro 2023

Hamas-Israël, la guerre qui sidère

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De l’horreur indicible des massacres du 7 octobre au déluge de bombes sans précédent qui s’est abattu sur Gaza, le conflit a tout balayé sur son passage.
Dans un hôpital de Gaza, le 5 décembre. (Ashraf Amra /AFP)
publié le 23 décembre 2023 à 11h45

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Du lait et du miel. C’est ce que font miroiter les textes sacrés. Mais pour les simples mortels, la «terre promise» a depuis longtemps le goût du sang et de la cendre. Et rarement autant que depuis le 7 octobre – journée devenue un «héméronyme» instantané, du nom de ces événements dépassant l’entendement auxquels, faute de mots, on ne se réfère plus que par leur date.

Le 7 octobre donc, à l’aube, le Hamas lançait l’attaque la plus brutale du déjà long et sanglant conflit israélo-palestinien. Depuis la bande de Gaza, son fief sous blocus depuis seize ans, des milliers de membres du mouvement islamiste envahissaient ce que les Israéliens appellent «l’Enveloppe» de l’enclave palestinienne : quelques bases militaires, des hectares d’arbustes et de champs, des villes poussiéreuses rompues aux alertes à la roquette et un chapelet de kibboutz regardés par le reste du pays comme un re