Le chercheur Hasni Abidi, qui a récemment dirigé un ouvrage collectif, le Moyen-Orient selon Donald Trump (Eric Bonnier Editions), estime que la réponse du Hamas, qui s’est dit favorable à une libération de tous les otages, à un cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations, pourrait permettre d’enclencher un processus positif et inédit, en partie parce que tous les acteurs du conflit, Israël comme le Hamas, se trouvent dans une impasse et que, internationalement et régionalement, «tous les indicateurs plaident en faveur d’un apaisement».
Est-ce que l’on peut se permettre de croire à un règlement du conflit à Gaza ?
Tous les indicateurs plaident en faveur d’un apaisement. Que ce soit du côté du président américain et des médiateurs arabes, des familles des otages et de la population palestinienne. Les deux premières exigences sont remplies et font l’unanimité, à savoir un cessez-le-feu et la libération inconditionnelle de tous les otages. La troisième exigence est l’entrée de l’aide humanitaire. Pour ces trois exigences, il n’y a pas de zones d’ombre. Elles figurent en préambule