Deux opérations israéliennes en 24 heures, l’une à Beyrouth, l’autre à Téhéran, et un risque plus que ravivé d’embrasement et de guerre régionale. Le chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, était présent dans l’immeuble de la banlieue sud de la capitale libanaise frappé mardi soir, où il a trouvé la mort, a officiellement confirmé mercredi soir le mouvement islamiste. Le chef politique du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, a, lui, été tué mercredi dans la maison d’un quartier nord de Téhéran, selon le régime iranien.
Le premier était inconnu du grand public, puissante figure de l’ombre du Hezbollah, recherchée par les Etats-Unis ; le second incarnait le visage public du Hamas, exilé à Doha, participant aux négociations avec Israël pour la libération des otages toujours détenus à Gaza et l’instauration d’un cessez-le-feu dans l’enclave. Les deux étaient des personnalités majeures de l’«axe de la résistance» construi