«Celle-là, c’est la survivante», lâche Mohammed en effleurant du bout des doigts une guitare posée sur un présentoir à ses côtés. Les huit autres de sa collection ont disparu sous les décombres à Gaza. Dans le salon de la maison qu’il habite à Sainte-Gemmes-sur-Loire, à quelques kilomètres d’Angers (Maine-et-Loire), les cordes de l’instrument font résonner un écho lointain de l’enclave palestinienne. Avec sa femme et leurs trois enfants, Mohammed, musicien gazaoui, vit ici depuis début 2025.
Ils font partie des huit familles accueillies cette année en France par l’association angevine Al Kamandjati, fondée en 2002 par un musicien palestinien pour, à l’origine, promouvo