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Quelle politique pour le président-élu Donald Trump au Moyen-Orient ? «Il est fou, mais lui au moins il est fort»

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Élections américaines de 2024dossier
Allié d’Israël et adepte du rapport de force, le nouveau président américain pourrait, contre toute attente, se poser en «dealmaker» dans la région. A moins qu’il ne décide d’approuver l’occupation d’une partie de Gaza et du Liban par les forces israéliennes ou d’intervenir directement contre l’Iran.
A Tel-Aviv, le 6 novembre 2024. (Thomas Peter/REUTERS)
publié le 7 novembre 2024 à 7h57

«Je ne vais pas commencer de guerre, je vais arrêter les guerres.» Cette phrase, prononcée mercredi 6 novembre par Donald Trump lors de sa prise de parole à West Palm Beach, en Floride, pour revendiquer «une victoire politique jamais vue», a particulièrement résonné au Moyen-Orient. Alors que le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, voit en cette élection «un puissant réengagement envers la grande alliance entre Israël et l’Amérique», la politique de Trump saison 2 dans la région permettra-t-elle, comme il le clame, d’arrêter les conflits en cours à Gaza et au Liban ? Raisonnera-t-il son allié israélien avec qui il a échangé mercredi au téléphone, lui qui avait reconnu, lors de son premier mandat, l’annexion du Golan et Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu, mais aussi cessé de financer l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestinien