Menu
Libération
Impact environnemental

Incendies causés par les combats, bombes en tout genre et carburant brûlé à foison… La guerre Hamas-Israël dévaste aussi la planète

Article réservé aux abonnés
Guerre au Proche-Orientdossier
Une étude publiée mardi 9 janvier évoque pour la première fois une partie des énormes émissions de gaz à effet de serre engendrées par le conflit au Proche-Orient. La majorité de cette pollution est imputable aux frappes israéliennes.
Une colonne de fumée au-dessus de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 8 janvier. (-/AFP)
publié le 9 janvier 2024 à 19h29

La guerre entre le Hamas et Israël est, en premier lieu, une tragédie humaine. Depuis le début des opérations militaires engagées par Israël en représailles à l’attaque du mouvement islamiste sur son sol le 7 octobre, le ministère de la Santé palestinien contrôlé par le Hamas décompte près de 23 000 morts. Côté israélien, le bilan s’établit à plus de 1 200 victimes. A ces atrocités, se superpose la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza. Mais ce conflit, mené à la fois par les airs, la terre et la mer, ravage aussi un bien commun : notre planète.

C’est le constat que dresse ce mardi 9 janvier une étude menée par des chercheurs britanniques et américains issus notamment de l’Université de Lancaster ou de la Queen Mary University of London, relayée par The Guardian. Selon cette analyse – non relue par des pairs à l’heure actuelle –, les deux premiers mois de ce conflit ont généré 281 000 tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ces émissions en l’espace de soixante jours sont supérieures à l’empreinte carbone annuelle de plus de 20 pays en voie de développement.

Le rôle des Etats-Unis pointé du doigt

La quasi-totalité – 99 % de ces émis