La guerre entre le Hamas et Israël est, en premier lieu, une tragédie humaine. Depuis le début des opérations militaires engagées par Israël en représailles à l’attaque du mouvement islamiste sur son sol le 7 octobre, le ministère de la Santé palestinien contrôlé par le Hamas décompte près de 23 000 morts. Côté israélien, le bilan s’établit à plus de 1 200 victimes. A ces atrocités, se superpose la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza. Mais ce conflit, mené à la fois par les airs, la terre et la mer, ravage aussi un bien commun : notre planète.
Décryptage
C’est le constat que dresse ce mardi 9 janvier une étude menée par des chercheurs britanniques et américains issus notamment de l’Université de Lancaster ou de la Queen Mary University of London, relayée par The Guardian. Selon cette analyse – non relue par des pairs à l’heure actuelle –, les deux premiers mois de ce conflit ont généré 281 000 tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ces émissions en l’espace de soixante jours sont supérieures à l’empreinte carbone annuelle de plus de 20 pays en voie de développement.
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La quasi-totalité – 99 % de ces émis