Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 28 064 morts. Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé ce samedi 10 février un bilan invérifiable de 28 064 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Il a fait état d’un total de 117 morts au cours des dernières 24 heures, et de 67 611 personnes blessées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Un responsable du Hamas échappe à un raid israélien au Liban. La frappe s’est produite ce samedi 10 février sur le village de Jadra, au sud de Beyrouth. Elle a manqué sa cible, un responsable du Hamas, selon une source de sécurité palestinienne. L’homme a échappé au raid israélien qui le visait au Liban, des secouristes ont en revanche recensé deux civils tués. L’Agence nationale d’information (ANI, officielle libanaise) confirme qu’un «drone ennemi a visé une voiture» à Jadra et a fait des «victimes». L’attaque aurait coûté la vie à un vendeur de légumes libanais et à un Syrien qui circulait sur une motocyclette.

La communauté internationale inquiète d’une éventuelle offensive israélienne à Rafah. Une catastrophe assurée. L’inquiétude de la communauté internationale est à son comble après que le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ordonné à l’armée de «préparer» une offensive sur Rafah, dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza. L’Allemagne ainsi que l’Arabie saoudite ont prévenu ce samedi 10 février qu’une opération militaire israélienne à Rafah serait une «catastrophe humanitaire». «Les informations faisant état d’une offensive militaire israélienne sur Rafah sont alarmantes», déplore également Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, sur X (ex-Twitter) ce vendredi, tandis que l’ONU assure qu’une telle action aggravera la «tragédie sans fin» déjà en cours. Selon le Hamas, une telle attaque pourrait faire «des dizaines de milliers de morts et de blessés».

Une livraison de nourriture pour des Palestiniens bloquée par les autorités israéliennes. Alors qu’il est estimé que 25 % des familles encore à Gaza sont menacées par la famine, une livraison de nourriture qui permettrait d’alimenter 1,1 million de Palestiniens pendant un mois est bloquée dans un port israélien de la ville d’Ashdod. En cause, des restrictions des autorités israéliennes, selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Le directeur de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a fait savoir vendredi 9 février à Associated Press (AP) que le convoi de nourriture, venu de Turquie, était bloqué depuis plusieurs semaines déjà. Selon l’Unrwa, un prestataire avec lequel l’agence travaille aurait reçu un appel des autorités israéliennes lui donnant l’ordre de ne pas traiter les biens de l’Unrwa.

Sur X, Médecins sans frontières dénonce des tirs dans un hôpital de Gaza. Des balles jusque dans les couloirs des hôpitaux. Sur X, l’organisation non gouvernementale Médecins sans frontières (MSF) dénonce des tirs contre les personnes se trouvant à l’intérieur de l’hôpital Nasser, à Gaza, ces deux derniers jours. Selon l’ONG, à ce stade, deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées, dont une infirmière gravement touchée. «Le personnel médical a peur de se déplacer dans et autour de l’hôpital par peur de se faire tirer dessus», alerte MSF dans une publication ce samedi 10 février. Les opérations israéliennes en cours autour de l’hôpital «piègent les gens à l’intérieur du bâtiment et empêchent tout le monde d’entrer pour accéder aux soins», poursuit l’organisation, avant de conclure : «Les établissements médicaux, leurs alentours et leurs équipes devraient toujours être protégés, et l’accès aux hôpitaux ne devrait pas être entravé.»

A Gaza, Hind Rajab, la fillette de 6 ans disparue dans les combats, a été retrouvée morte. Le mystère autour de la disparition de Hind Rajab est tristement résolu. La fillette palestinienne de 6 ans, disparue depuis le 29 janvier, a été retrouvée morte avec d’autres membres de sa famille. Leurs dépouilles ont été découvertes ce samedi 10 février au matin, dans un véhicule près d’une station essence du quartier de Tel al-Hawa, après le retrait de la zone des chars israéliens à l’aube. Ils étaient en voiture dans la ville lorsqu’ils avaient été touchés par des tirs de chars. La petite avait d’abord survécu puis avait cessé de donner des nouvelles.