Menu
Libération
Analyse

Iran-Israël : Téhéran conforté par son attaque, Tel-Aviv rassuré par sa défense

Article réservé aux abonnés
La riposte iranienne contre Israël, dans la nuit de samedi à dimanche 14 avril, profite aux deux protagonistes. L’un montre les muscles avec une attaque historique, et l’autre la repousse sans difficulté ou presque.
Dans la nuit de samedi à dimanche 14 avril, dans le ciel d’Ashkelon (dans le sud d’Israël). (Amir Cohen/Reuters)
publié le 14 avril 2024 à 21h33

L’angoisse d’un embrasement régional, voire planétaire, n’aura duré qu’une petite nuit. De 22 heures samedi, heure de Paris, quand l’alerte de drones partis d’Iran et se dirigeant vers Israël a été donnée, jusqu’à 5 heures dimanche, quand la mission iranienne à l’ONU a annoncé que «l’affaire peut être considérée comme close». L’attaque – sans précédent, car c’est la première fois que l’Iran s’en prend directement au territoire israélien avec des centaines de drones et de missiles, traversant 1 600 kilomètres, et survolant au moins quatre pays arabes voisins – portait tous les risques d’un scénario catastrophe. Mais celui-ci semble évité pour l’heure, du fait d’un consensus contre l’escalade partagé par les deux belligérants et surtout par le reste du monde.

Le bilan de l’opération spectaculaire conçue comme une riposte de l’Iran à l’attaque par Israël de son consulat à Damas apparaît finalement léger. Aucune perte humaine, puis