On l’appelait tantôt le «visage dur de l’Iran», tantôt «le bourreau». Ebrahim Raïssi, président de la République islamique d’Iran, est mort ce dimanche 19 mai à 63 ans dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest du pays, non loin de la frontière avec l’Azerbaïdjan. L’hélicoptère faisait partie d’un convoi de trois appareils qui s’étaient rendus dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental, où Raïssi a notamment inauguré les barrages de Qiz Qalasi et Khodaafarin en compagnie du président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, à la frontière entre les deux pays. Le convoi présidentiel se dirigeait vers la ville de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran, lorsque l’accident s’est produit, selon des médias locaux.
L’homme, austère, avait été élu en juin 2021 à la tête du pays avec 61,95 % des voix, dès le premier tour du scrutin et sans opposition, sur la promesse d’aider les classes défavorisées et de lutter contre la corruption. Il s’était également engagé à être, pendant quatre ans, le défenseur de la «liberté d’expression», des «droits fondamentaux de tous les citoyens iraniens» et de la «transparence», dossiers sur lesquels