L’armée israélienne annonce ce jeudi matin avoir mené pendant la nuit un «raid ciblé avec des chars dans le nord de la bande de Gaza». Des bulldozers apparaissent aussi dans la vidéo relayée par Tsahal, où on voit les blindés percer la frontière sécurisée avec l’enclave palestinienne.
Selon l’armée israélienne, durant l’incursion nocturne dans la zone que l’Etat hébreu a demandé depuis plusieurs jours aux Gazaouis d’évacuer, les soldats «ont localisé et frappé de nombreux terroristes, leurs infrastructures et des positions de lancement de roquettes antichars, et opéré pour préparer le champ de bataille».
In preparation for the next stages of combat, the IDF operated in northern Gaza.
— Israel Defense Forces (@IDF) October 26, 2023
IDF tanks & infantry struck numerous terrorist cells, infrastructure and anti-tank missile launch posts.
The soldiers have since exited the area and returned to Israeli territory. pic.twitter.com/oMdSDR84rU
Les soldats «ont quitté la zone» à la fin de l’opération, selon le communiqué. Cette incursion s’inscrit, selon les forces de l’Etat hébreu, «dans le cadre des préparatifs pour les prochaines étapes du combat».
Mercredi soir, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avait confirmé la préparation d’une offensive terrestre contre le Hamas dans la bande de Gaza. «Quand, comment, combien, et les considérations que nous prenons en compte, je ne peux pas rentrer dans le détail», avait-il ajouté.
Analyse
En attendant cette probable offensive, promise à maintes reprises depuis l’attaque meurtrière sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, l’armée israélienne bombarde sans relâche le petit territoire de 362 km² où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens.
L’attaque du Hamas a fait plus de 1 400 personnes en Israël, principalement des civils, selon les autorités. Le Hamas, qui contrôle depuis 2007 la bande de Gaza, soumise depuis deux semaines à «un siège total» qui la prive d’eau, de nourriture et d’électricité, a annoncé mercredi un nouveau bilan de plus de 6 500 morts, majoritairement des civils, depuis le 7 octobre.