Les voix sont de plus en plus nombreuses pour dénoncer un «génocide» en cours dans la bande de Gaza. Après Amnesty International, Human Rights Watch et Médecins sans frontières accusent à leur tour Israël de se rendre coupable d’actes génocidaires dans le territoire occupé – des conclusions qualifiées de «mensonges» par l’Etat hébreu. Pour Béligh Nabli, professeur de droit public à l’université Paris Est Créteil et auteur de l’ouvrage Relations internationales : droit, théorie, pratique (Pedone, 2023), l’émergence d’un tel «consensus» parmi les juristes, historiens, ONG et agences onusiennes contraste avec la «passivité croissante, presque assumée» de la part des Etats occidentaux face au crime le plus grave en droit international.
De nombreux juristes et ONG accusent Israël de commettre un génocide dans la bande de Gaza. Partagez-vous ce constat ?