C’était inéluctable. La libération de quatre otages par l’armée israélienne samedi, dans une opération difficile et coûteuse en vies palestiniennes, avait obligé Benny Gantz à repousser son annonce à la nation, par respect pour les familles et la joie retrouvée. Mais sa décision était déjà prise. L’ancien chef d’état-major, et principal opposant de Benyamin Nétanyahou, démissionne du cabinet de guerre formé avec le Premier ministre au lendemain du massacre du 7 Octobre.
Ce dimanche 9 juin au soir, lors d’une conférence de presse, le centriste Benny Gantz, dirigeant du parti de L’Union nationale (centre-droit) a annoncé quitter, avec effet immédiat, le gouvernement d’urgence constitué au lendemain du massacre du 7 octobre. «Nétanyahou nous empêche de progresser vers une vraie victoire. Pour cette raison, et avec le coeur lourd, nous quittons ce jour le gouvernement d’urgence», a-t-il déclaré. Avant d’appeler Benyamin Nétanyahou à proposer une date pour des élections anticipées. «Ne laissez pas notre nation se fracturer», a-t-il dit.
Benyamin Nétanyahou avait bien tenté de dissuader son rival de démissionner, assurant dès samedi soir,