Mardi 15 juillet déjà, plusieurs responsables haredi du parti Shas avaient confié leur intention de quitter le gouvernement israélien. Ces juifs ultraorthodoxes, dont la politique est dictée par le Conseil des sages de la Torah, ne sont traditionnellement pas des ennemis de Benyamin Nétanyahou. Il semble pourtant que ses membres se soient lassés de buter contre la pierre d’achoppement que représente pour eux le service militaire obligatoire. Le désormais ex-ministre des Affaires religieuses et député Michael Malchieli l’a qualifié mercredi soir de «terrible persécution continue du gouvernement contre les étudiants de yeshiva [lieu d’étude de la Torah et des enseignements rabbiniques, ndlr]», dans un communiqué annonçant le départ des membres de son parti des postes gouvernementaux.
Contrairement à ses alliés des factions ultraorthodoxes du parti Judaïsme unifié de la Torah (UTJ), qui a annoncé son départ total lundi, l