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Analyse

Israël : derrière la démission du parti ultraorthodoxe Shas, une «manœuvre politique»

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Le départ de plusieurs personnalités ultraorthodoxes du gouvernement mercredi soir fragilise la coalition de Benyamin Nétanyahou. Le Premier ministre conserve cependant une majorité stable au Parlement.
Michael Malchieli, Yaakov Margi et Yoav Ben-Tzur du parti Shas lors d'une réunion à Jérusalem, en 2021. (Amir Cohen /AFP)
par Fanny Léonor Crouzet, Correspondante à Jérusalem
publié le 17 juillet 2025 à 19h29

Mardi 15 juillet déjà, plusieurs responsables haredi du parti Shas avaient confié leur intention de quitter le gouvernement israélien. Ces juifs ultraorthodoxes, dont la politique est dictée par le Conseil des sages de la Torah, ne sont traditionnellement pas des ennemis de Benyamin Nétanyahou. Il semble pourtant que ses membres se soient lassés de buter contre la pierre d’achoppement que représente pour eux le service militaire obligatoire. Le désormais ex-ministre des Affaires religieuses et député Michael Malchieli l’a qualifié mercredi soir de «terrible persécution continue du gouvernement contre les étudiants de yeshiva [lieu d’étude de la Torah et des enseignements rabbiniques, ndlr]», dans un communiqué annonçant le départ des membres de son parti des postes gouvernementaux.

Contrairement à ses alliés des factions ultraorthodoxes du parti Judaïsme unifié de la Torah (UTJ), qui a annoncé son départ total lundi, l