En Israël, la visite à venir de plusieurs figures de l’extrême droite européenne, parmi lesquelles Jordan Bardella et Marion Maréchal, ne fait pas la une ni ne mobilise la société civile. «Le discours public est tellement concentré sur la guerre à Gaza et la crise politique domestique que ce n’est pas le sujet de préoccupation principal», commente Nimrod Goren, président du think tank progressiste Mitvim. Ces derniers jours, c’est pour réclamer la démission du Premier ministre Benyamin Nétanyahou et dénoncer l’érosion progressive de la démocratie que les Israéliens ont défilé par dizaines de milliers.
Le point d’orgue de cette visite, préparée par le ministère israélien de la Diaspora du très droitier Amichai Chikli, doit être un colloque sur l’antisémitisme, organisé jeudi 27 mars à Jérusalem. Bardella doit y prendre la parole en fin de journée. Outre le président du Rassemblement national, le s