Alors que les discussions autour d’un possible accord entre Israël et le Hamas semblaient revenir sur la table, portées par une proposition américaine prévoyant notamment la libération de tous les otages encore détenus, les images de panaches de fumée dans le ciel de la capitale qatarie ont brutalement réduit ces espoirs à néant.
Dans un communiqué conjoint publié mardi après-midi, l’armée israélienne et les services de sécurité intérieure ont confirmé l’opération ciblée menée par l’aviation, visant la direction politique du Hamas réunie à Doha. Ils ont affirmé avoir frappé ceux qui sont «directement responsables du massacre du 7 Octobre ainsi que de la conduite de la guerre contre l’Etat d’Israël».
Selon la chaîne saoudienne Al-Hadath, le chef négociateur du Hamas, Khalil al-Hayya, a été tué lors de la frappe israélienne au Qatar. D’autres sources ont ensuite ajouté que Zaher Jabarin, Khaled Mechaal, figure clé de la branche politique, et Nizar Awadallah, cofondateur du mouvement, figuraient également parmi les cibles. Les mêmes sources affirment que l’attaque aurait eu lieu alors qu’une discussion était en cours sur la proposition américaine visant à mettre fin à la guerre.
Si le Premier ministre israélien a revendiqué «la responsabilité de cette attaque», en affirmant qu’Israël avait agi seul, plusieurs responsables à Jérusalem assurent que l’administration américaine avait été prévenue en amont et ce, malgré la proposition d’accord transmise deux jours plus tô