Des casernes, des dépôts d’armes, des bases militaires, des appartements de dignitaires, mais aussi, et surtout, des installations nucléaires. L’offensive lancée par Israël dans la nuit de jeudi à vendredi est inédite, tant par son envergure que par les sites visés. Elle a mobilisé plus de 200 avions de chasse et des drones, qui avaient été infiltrés auparavant en Iran. Ils ont frappé Téhéran, Natanz, Tabriz, Qom, Kermanshah ou Hamedan. Les attaques se poursuivront dans les prochains jours avec le même objectif affiché : détruire le programme nucléaire iranien. «Une déclaration de guerre» selon l’Iran, qui après avoir promis une riposte «sans limites», a lancé vendredi dans la soirée une première vague de plus d’une centaine de missiles vers Israël, dont Tel-Aviv. Au moins une dizaine de personnes ont été blessées légèrement selon le quotidien israélien Haaretz.
Pourquoi Israël a-t-il frappé maintenant ?
C’est le résultat d’une conjonction entre, d’une part, la faiblesse de l’Iran depuis que le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, deux groupes qui lui sont affiliés, ont été décimés par la ripos