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Guerre Israël-Hamas : en coulisses, la diplomatie piétine

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Les négociations pour un cessez-le-feu continuent alors que la guerre fait toujours rage dans Gaza. Israël aurait proposé une trêve de deux mois contre la libération de tous les otages, rejetée par le Hamas.
Le 21 janvier, lors d'une mobilisation à Jérusalem pour la libération des otages israéliens à Gaza depuis le 7 octobre. (Menahem Kahana /AFP)
publié le 23 janvier 2024 à 18h50

Loin de l’enfer de Gaza, où plus d’une centaine de Palestiniens périssent chaque jour sous les bombes israéliennes et où 24 soldats de Tsahal ont été tués lundi 22 janvier, les tractations diplomatiques se poursuivent, impliquant des protagonistes aux objectifs et desiderata divergents – voire antinomiques. Actrice incontournable à défaut d’être réellement écoutée par son allié israélien, l’administration Biden a ainsi dépêché dans la région le conseiller pour le Moyen-Orient du président, Brett McGurk, arrivé dimanche 21 janvier en Egypte et attendu au Qatar, deux pays cruciaux où s’est déjà rendu ce mois-ci le secrétaire d’Etat Antony Blinken, dans le cadre d’une vaste tournée régionale.

Près de deux mois après la fin de la trêve entre Israël et le Hamas, parenthèse d’une semaine qui avait permis fin novembre la libération de 110 otages retenus à Gaza en échange de celle de centaines de prisonniers palestiniens détenus en Israël et une accélération des livraisons d’aide humanitaire à l’enclave palestinienne, les négociations n’ont pas permis d’arracher une nouvelle accalmie. Un temps interrompu après