Au onzième jour, le cessez-le-feu. Le cabinet de sécurité israélien a annoncé jeudi soir avoir accepté la proposition égyptienne d’arrêter les hostilités, ce vendredi à 2 heures du matin, après le conflit le plus meurtrier depuis 2014. Quelque 230 personnes ont été tuées par l’opération israélienne dans l’enclave de Gaza, dont plus de soixante enfants. Les quelques heures qui suivent risquent d’être meurtrières. Chaque protagoniste peut être tenté de maximiser ses gains avant la fin de cette séquence. Aucun d’entre eux ne sort pourtant vainqueur de cette confrontation.
Israël, sans les préciser, comptait amoindrir les capacités militaires des organisations opérant dans l’enclave, assiégée depuis 2007 par l’Etat hébreu. Si le Hamas ne dispose plus de rampes de missiles de longue portée, capables d’atteindre Tel-Aviv ou Jérusalem, il continue à envoyer des salves de roquettes aux abords de Gaza – 300 projectiles ont été tirés dans la seule journée de jeudi, sur plus de 4 000 en tout. A ce jour, 11 civils et un soldat israéliens ont été tués dans ces attaques. Le commandant des forces armées du Hamas, Mohamed Deif, désigné comme ennemi numéro un de l’Etat hébreu, court toujours.