Le 7 novembre 2024, à 2 000 kilomètres de distance l’un de l’autre, deux leaders âgés et acculés parvenaient à une même conclusion : l’élection inattendue de Donald Trump à la Maison Blanche pouvait leur offrir l’occasion de régler bien des problèmes internes.
Pour Benyamin Nétanyahou – confronté aux limites de sa coalition baroque et chancelante, cerné par des manifestations de plus en plus étendues, menacé par la perspective de son procès pour corruption et inquiet de sa consignation dans l’histoire au rang de responsable du plus grand échec sécuritaire de la nation juive –, le retour de son vieux pote dans le Bureau ovale pourrait permettre de sortir du frigo le plan ambitieux, repoussé par tous les présidents américains depuis au moins de