La coalition la plus hétéroclite de l’histoire du pays est arrivée à son point de rupture. Lundi, Naftali Bennett, le Premier ministre, a annoncé la dissolution de la Knesset, pour la semaine prochaine. Sauf coup de théâtre, il devrait passer la main à son ministre des Affaires étrangères, le centriste Yaïr Lapid. Les deux hommes, entrés ensemble à la Knesset en 2013, ont vécu côte à côte l’une des années politiques les plus dures de ces dernières décennies, avec un Benyamin Nétanyahou en embuscade, comme chef d’une opposition sans scrupule. A quoi pense Yaïr Lapid, adepte des sports de combat, dans ces moments ? Peut-être à son idole, Mohammed Ali. En 2016, il écrivait un hommage, à la mort du boxeur : «Il a été suspendu pour des raisons politiques, il a été arrêté, il a perdu, il a déjà boxé 12 rounds avec une mâchoire cassée, mais il est toujours revenu. Nous avons appris de lui que la victoire est la capacité de rester debout après que tout le monde a abandonné.»
Yaïr Lapid est un inconditionn