A l’abri des regards, le carnage continue à Gaza. Alors que l’attention diplomatico-médiatique s’est brusquement déportée, ces derniers jours, vers le nord d’Israël, le Liban et l’Iran, l’armée israélienne poursuit ses opérations meurtrières dans l’enclave palestinienne assiégée. Comme toujours, obtenir des informations fiables et vérifiées depuis la bande de Gaza reste un défi complexe, Israël interdisant l’entrée aux journalistes étrangers depuis un an, alors que ses frappes ont tué des dizaines de reporters palestiniens. Mais selon plusieurs sources médicales, des journalistes locaux et le ministère de la Santé local, contrôlé par le Hamas, la journée de mercredi a été l’une des plus sanglantes depuis des semaines.
Selon un bilan encore provisoire établi en milieu d’après-midi, les opérations menées par Tsahal au cours de la nuit et dans la matinée, mercredi 2 octobre, ont fait au moins 79 morts et près d’une centaine de blessés. L’un des correspondants de la chaîne Al-Jazeera à Gaza, Tareq Abu Azzoum,