Une force de «maintien de la paix» de 10 000 soldats est postée le long d’une frontière où des violences quotidiennes se poursuivent et que les plus grands diplomates tentent de désamorcer. A la frontière israélo-libanaise, où les tensions et les échanges de tirs sont vifs depuis le 8 octobre, au lendemain de l’attaque terroriste du Hamas en Israël, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) s’inquiète des «conséquences dévastatrices» d’une telle escalade. Et tente tant bien que mal d’assurer sa mission de maintien de la paix, alors que le Hezbollah a riposté samedi 6 janvier à l’assassinat du numéro 2 de son allié le Hamas palestinien (tué le 2 janvier à Beyrouth par une attaque de drones attribuée à Israël). Dans le cas d’un embrasement à grande échelle, quelle serait la marge de manœuvre des Casques bleus des Nations unies ? Qu’est-ce que d’ailleurs cette «ligne bleue» dont ils assurent la stabilité depuis 1978 ?
Reportage
Que fait la Finul le long de la «ligne bleue» ?
La Force intérim