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Analyse

La gauche israélienne, chronique d’une lente agonie

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Défaits dans les urnes lors des dernières élections, les partis de gauche sont au plus bas, victimes de leurs rêves de grandeur et de leur incapacité à imprimer leur discours sur la scène politique.
Rassemblement du Parti travailliste israélien à Jérusalem, le 29 octobre. (Victorine Alisse)
par Samuel Forey, correspondant à Jérusalem
publié le 29 décembre 2022 à 19h12

Le Meretz a flanché d’abord. Le petit parti de gauche, solide promoteur de la solution à deux Etats qui eut son heure de gloire dans les années 90, avait pourtant réussi un « bon » score aux élections de mars 2021 – 6 députés à la Knesset et 4 ministres au gouvernement dit du «changement», celui qui a remplacé Benyamin Nétanyahou. Mais le mois de mai a été éprouvant pour la coalition hétéroclite d’alternance. Une vague d’attentats à caractère terroriste jamais vue en quinze ans, des troubles à Jérusalem, sans compter le meurtre de la journaliste Shireen Abu Akleh, tuée lor