C’est un espoir mince, mais un espoir quand même. Vendredi soir, presque deux semaines après l’attaque du Hamas le 7 octobre, deux otages de nationalité américaine ont enfin quitté la bande de Gaza. Judith Tai Raanan et sa fille Natalie Shoshana Raanan ont été libérées «pour des raisons humanitaires» et à la suite d’«une médiation du Qatar» selon l’organisation islamiste. C’est un soulagement pour leur famille, mais aussi celles des quelque 210 otages actuellement retenus dans l’enclave palestinienne. Un bilan revu à la hausse ce samedi 21 octobre par l’armée israélienne, qui a précisé qu’il n’était pas définitif puisque d’autres personnes portées disparues n’ont pas encore pu être identifiées.
Interview
Parmi ces 210 otages se trouve Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, dont la famille a quitté les Etats-Unis il y a quinze ans pour s’installer à Jérusalem. La libération des deux Américaines redonne un peu de baume au cœur à sa mère