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Interview

La mère de Hersh, 23 ans, otage à Gaza : «Il n’y a pas de mots pour décrire ce que nous ressentons»

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Après la libération de deux otages par le Hamas vendredi 20 octobre, un mince espoir s’immisce pour les familles des plus de 200 personnes retenues dans l’enclave palestinienne dont Rachel, mère d’un jeune enlevé lors du festival Tribe of Nova.
Rachel Goldberg et Jonathan Polin, dont le fils Hersh, 23 ans, est porté disparu, lors d'une conférence de presse le 10 octobre. (Debbie Hill/UPI. Abaca)
par Benjamin Delille, envoyé spécial à Tel-Aviv
publié le 21 octobre 2023 à 15h23

C’est un espoir mince, mais un espoir quand même. Vendredi soir, presque deux semaines après l’attaque du Hamas le 7 octobre, deux otages de nationalité américaine ont enfin quitté la bande de Gaza. Judith Tai Raanan et sa fille Natalie Shoshana Raanan ont été libérées «pour des raisons humanitaires» et à la suite d’«une médiation du Qatar» selon l’organisation islamiste. C’est un soulagement pour leur famille, mais aussi celles des quelque 210 otages actuellement retenus dans l’enclave palestinienne. Un bilan revu à la hausse ce samedi 21 octobre par l’armée israélienne, qui a précisé qu’il n’était pas définitif puisque d’autres personnes portées disparues n’ont pas encore pu être identifiées.

Parmi ces 210 otages se trouve Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, dont la famille a quitté les Etats-Unis il y a quinze ans pour s’installer à Jérusalem. La libération des deux Américaines redonne un peu de baume au cœur à sa mère