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Libération
Reportage

En Israël, la mort de Yahya Sinwar suscite l’espoir d’un plan de paix chez les uns, la volonté d’en découdre chez les autres

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Alors que les combats continuent dans l’enclave palestinienne et que Benyamin Nétanyahou poursuit sa «guerre de la résurrection», les familles d’otages se prennent à espérer qu’une issue au conflit puisse être négociée.
Le chef du Hamas Yahya Sinwar, à Rafah en février 2017. (Said Khatib /AFP)
par Nicolas Rouger, correspondant à Tel-Aviv
publié le 18 octobre 2024 à 12h01

Les équipes de négociations israéliennes pour la libération des otages se sont mises sur le pont jeudi 17 octobre avant même que l’annonce de la mort de Yahya Sinwar n’ait été officialisée. Les familles d’otages israéliens se sont prises à espérer. «Depuis novembre, on nous a expliqué que le seul obstacle à un accord, c’était Sinwar. Maintenant, il est mort, nous nous attendons à ce qu’il y ait des résultats», dit Daniel Lifshitz, dont le grand-père Oded fait partie des 101 personnes enlevées le 7 octobre encore détenues dans Gaza.

La branche politique du Hamas, basée à l’étranger, serait peut-être plus prête à négocier, mais les Israéliens comptent aussi sur la désorganisation des forces du mouvement sur le terrain. La droite israélienne veut aller encore plus loin, en appliquant un maximum de pression militaire à Gaza, pour convaincre les derniers agents restants de se rendre. L’armée ne lâche rien : un groupe de combat mécanisé de la brigade Guivati a rejoint ce vendredi 18 octobre