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Point du jour

L’Arménie reconnaît la Palestine, nouveaux tirs à la frontière libanaise, la pause israélienne sans impact sur l’aide humanitaire… L’actu du conflit au Proche-Orient ce 21 juin

L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce vendredi 21 juin.
Des proches d'un membre du Hezbollah tué par une frappe israélienne au Liban, le 20 juin 2024. (Hassan Fneich /AFP)
publié le 21 juin 2024 à 12h30

Nouveaux tirs à la frontière avec le Liban et crainte d’un embrasement

L’armée israélienne et le Hezbollah ont échangé de nouveaux tirs transfrontaliers dans la nuit de jeudi à vendredi, après une escalade dans la rhétorique belliqueuse entre les deux protagonistes. Et les menaces brandies par les deux camps font craindre une extension de la guerre. Ces dernières heures, le Hezbollah a revendiqué plusieurs attaques, notamment le tir de «dizaines de roquettes Katioucha» sur une position militaire dans le nord d’Israël. Tsahal a confirmé avoir «éliminé» un commandant du mouvement et frappé «un site de lancement de missiles sol-air» du groupe armé par l’Iran.

L’Arménie annonce reconnaître l’Etat de Palestine

Après l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, c’est au tour du petit État du Caucase de reconnaître la Palestine. «Réaffirmant son allégeance au droit international et aux principes d’égalité, de souveraineté et de coexistence pacifique des peuples, la République d’Arménie reconnaît l’État de Palestine», a déclaré ce vendredi le ministère arménien des Affaires étrangères. Cette reconnaissance a pour but d’avancer vers «une paix durable» au Proche-Orient, alors que la «situation critique à Gaza» s’enlise.

La «pause» israélienne n’a eu «aucun impact» sur l’aide humanitaire, alerte l’OMS

La «pause» quotidienne annoncée par l’armée israélienne dans les opérations du sud de la bande Gaza n’a eu «aucun impact» sur l’arrivée de l’aide humanitaire, affirme un responsable de l’OMS pour les territoires palestiniens occupés. La pause a été annoncée dimanche par Israël : elle a lieu «de 8 heures à 19 heures tous les jours et jusqu’à nouvel ordre» sur un tronçon routier d’une dizaine de kilomètres allant de l’extrémité sud de la bande de Gaza à l’Hôpital européen de Rafah, plus au nord. L’entrée de l’aide humanitaire «a été minime», renchérit Jens Laerke, le porte-parole de l’Office de coordination des situations d’urgence : les travailleurs humanitaires ne peuvent pas «récupérer (l’aide humanitaire) en toute sécurité en raison du manque d’ordre public et de sécurité».

Encore des crispations entre la Maison Blanche et Nétanyahou

Une vidéo du Premier ministre israélien qui remet un peu d’huile sur le feu dans ses relations tendues avec Washington. Benyamin Nétanyahou y a accusé son allié américain de «retenir» les livraisons d’armement. Commentaires jugés «profondément décevants et offensants» par John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. «Aucun autre pays ne fait plus pour aider Israël à se défendre contre la menace du Hamas et contre les autres menaces régionales», a-t-il ajouté. La réaction sèche de la Maison Blanche n’est pas le premier épisode de tensions avec le chef du gouvernement israélien depuis le début de la guerre. Joe Biden avait même souligné publiquement son opposition à une offensive terrestre de grande ampleur à Rafah, et menacé de cesser certaines livraisons d’armes à Israël. Nétanyahou est attendu à Washington le 24 juillet, en pleine campagne pour les élections présidentielle et législatives, pour prononcer un discours devant le Congrès.