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Le chef de la diplomatie américaine annonce une tournée imminente au Moyen-Orient

Conflit israélo-palestiniendossier
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Le secrétaire d’Etat, Anthony Blinken, s’est dit prêt à aller dans la région «dans les prochains jours».
Atnhony Blinken veut «travailler ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour les Israéliens et les Palestiniens». (Halldor Kolbeins/AFP)
publié le 21 mai 2021 à 7h25

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se rendra au Moyen-Orient «dans les prochains jours». Il en a fait l’annonce jeudi sur Twitter, après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. «Je me rendrai dans la région dans les prochains jours et je suis impatient de rencontrer le ministre (israélien) des Affaires étrangères et d’autres responsables israéliens, palestiniens et régionaux», a-t-il tweeté. Ces rencontres auront pour but de «travailler ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour les Israéliens et les Palestiniens», a indiqué le département d’Etat dans un communiqué.

Antony Blinken a échangé avec son homologue israélien Gabi Ashkenazi, avec qui il avait déjà parlé dans la matinée, et s’est «félicité» de l’accord de cessez-le-feu. Lors de leur conversation, les deux responsables ont «exprimé leur gratitude pour les efforts de médiation de l’Egypte», dont le rôle avait été salué par le président américain Joe Biden depuis la Maison Blanche jeudi après-midi. Plus tôt jeudi, Antony Blinken s’était dit prêt à aller au Moyen-Orient «si cela aide à aller au-delà de la violence» et «s’il y a un bon moment» lors d’un déplacement au Groenland, où il terminait une tournée consacrée à l’Arctique.

Le cessez-le-feu, entré en vigueur vendredi à 02 heures (23 heures GMT) dans la bande de Gaza a mis fin à plus de dix jours d’affrontements, leur confrontation la plus meurtrière depuis des années. Cet accord a été favorisé par l’Egypte, puissance régionale entretenant à la fois des relations avec Israël et le Hamas, mouvement considéré comme «terroriste» par l’Etat hébreu, l’Union européenne et les Etats-Unis. De son côté, Joe Biden a estimé jeudi que le cessez-le-feu représentait «une vraie opportunité» d’avancer vers la paix entre Israéliens et Palestiniens.