La branche armée du Hamas a affirmé ce dimanche 28 septembre avoir perdu deux otages dans Gaza City à cause des raids israéliens. «Les Brigades al-Qassam annoncent avoir perdu le contact avec deux prisonniers […] à la suite des opérations militaires brutales et aux violentes attaques dans les quartiers de Sabra et Tal al-Hawa, ces dernières quarante-huit heures», écrit-elle dans un communiqué.
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«La vie des deux prisonniers est en réel danger, et les forces [israéliennes] doivent se retirer immédiatement au sud de la rue 8 et cesser les opérations aériennes pendant vingt-quatre heures à partir de 18 heures aujourd’hui afin de permettre des tentatives de sauvetage des prisonniers», ont écrit les Brigades Ezzedine al-Qassam dans un second texte. Dans le passé, le mouvement islamiste avait déjà annoncé avoir perdu le contact avec un otage israélo-américain, qui a été libéré quelques jours après cette annonce.
Intensification de l’offensive
Depuis le lancement de son offensive sur la ville de Gaza, l’armée israélienne a ordonné à plusieurs reprises aux Palestiniens de se diriger vers le sud. La Défense civile à Gaza, l’organisation de premiers secours, opérant sous l’autorité de mouvement islamiste Hamas, a fait état de 32 morts ce dimanche dont 12 dans la ville de Gaza.
A la tribune des Nations unies, Benyamin Nétanyahou a promis vendredi de «finir le travail» contre le Hamas, malgré les vives condamnations internationales après l’intensification de l’offensive. Le Premier ministre israélien doit rencontrer Donald Trump lundi 29 septembre afin d’évoquer avec lui le plan de cessez-le-feu américain à Gaza.
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L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 considérées comme mortes par l’armée israélienne. L’offensive israélienne menée en représailles sur Gaza a fait 66 005 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l’ONU.