Le Hezbollah menace de frapper de nouvelles localités si Israël continue de «viser des civils»
Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, avertit ce mercredi 17 juillet que ses combattants bombarderaient de nouvelles localités si Israël «continue de viser des civils». Cinq civils syriens, dont trois enfants, ont été tués mardi dans des frappes israéliennes visant le sud du Liban, selon l’agence de presse officielle du pays et une source de sécurité libanaise. Le mouvement islamiste a par ailleurs annoncé avoir tiré des dizaines de roquettes de type Katioucha sur plusieurs localités du nord d’Israël en représailles. «Si l’ennemi continue de viser des civils comme il l’a fait ces derniers jours, alors cela nous poussera à cibler des localités que nous n’avions pas prises pour cible jusqu’à présent», met en garde Hassan Nasrallah.
Israël intensifie ses frappes à Gaza, 25 ont été menées sur les dernières 24 heures
Au 10e mois de la guerre, les négociations indirectes pour un cessez-le-feu patinent toujours et Benyamin Nétanyahou a annoncé son intention «d’augmenter la pression» militaire sur le Hamas. Conséquence concrète : les frappes meurtrières sur la bande de Gaza s’intensifient. Ce mercredi, deux Palestiniens ont été tués dans des bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon une source médicale, et neuf autres dans une frappe de drone à Gaza-ville, dans le nord de l’enclave palestinienne, d’après la Défense civile dépendant du Hamas. L’armée israélienne a affirmé avoir mené 25 frappes ces dernières 24 heures dans la bande de Gaza. Mardi, 57 personnes ont été tuées dans cinq frappes, dont l’une a ciblé une école administrée par l’ONU abritant des déplacés dans le camp de Nousseirat - l’armée dit avoir visé «des terroristes se servant d’une école».
Enquête
7 octobre : Human Rights Watch dénonce «des centaines» de crimes de guerre par des groupes palestiniens
«Attaques délibérées et aveugles contre des civils et des biens civils», «homicides volontaires» de détenus, «traitements cruels et inhumains», «violences sexistes et sexuelles», «mutilations et vols de dépouilles», «actes de pillages et de saccages»… Human Rights Watch publie ce mercredi un rapport détaillant «des centaines» de crimes de guerre commis par des groupes armés palestiniens de Gaza lors de l’attaque du 7 octobre en Israël. L’enquête de l’ONG, l’une des études internationales les plus fouillées à ce jour sur l’attaque, détaille un éventail de crimes imprescriptibles au regard du droit international. Aussitôt démentis par le Hamas. Bien que ce dernier soit reconnu comme l’instigateur de l’attaque, le rapport désigne plusieurs autres groupes armés auteurs de ces crimes, notamment le Jihad islamique palestinien.
Une association humanitaire française soupçonnée de financer le Hamas
La justice soupçonne l’association française Humani’Terre d’avoir transféré des fonds au Hamas, indique ce mercredi le parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant une information du Figaro. L’enquête préliminaire a été ouverte en novembre 2023 pour financement du terrorisme, association de malfaiteurs terroriste criminelle et blanchiment en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste. Des perquisitions réalisées en janvier dans les locaux de l’association et le blocage de comptes bancaires ont permis de saisir au total plus de 36 millions d’euros, précise le Pnat.