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Billet

Le Liban, éternel victime des rivalités de la région

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Tandis que le gouvernement israélien et le Hezbollah durcissent leur affrontement, sous l’œil impuissant de la communauté internationale, les souffrances des civils, qu’ils soient de Gaza, du Liban, d’Israël ou de Cisjordanie, ne cessent de se prolonger. Jusqu’à quand ?
Des habitants de la banlieue sud de Beyrouth rassemblent les affaires récupérées de leurs appartements endommagés par une frappe israélienne, dimanche 22 septembre. (Bilal Hussein/AP)
publié le 22 septembre 2024 à 21h03

Les fous de guerre sont lâchés et nul n’est capable de les arrêter. Benyamin Nétanyahou a déclenché au cours de la semaine dernière les hostilités contre le Liban dans l’objectif de ramener chez eux les habitants du nord d’Israël déplacés depuis près d’un an pour se protéger des tirs du Hezbollah. Et voilà que des Israéliens, encore plus nombreux et plus éloignés de la frontière libanaise, se retrouvent sous le feu. Réveillées en pleine nuit, «des centaines de milliers de personnes ont dû se réfugier dans des abris antiaériens dans le nord d’Israël», a déclaré le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l’armée israélienne.

Le Hezbollah de son côté annonce une «nouvelle phase» de la guerre appelée «règlement de compte ouvert», selon son chef militaire. Il a tiré dimanche à l’aube une pluie de missiles contre le territoire israélien, l’atteignant en profondeur. Une «première riposte» aux explosions de bipeurs et talkies-walkies piégés, mardi et mercredi. Cette attaque façon James Bond, qui a épaté le monde, n’a pas tué que des combattants de la milice chiite. Des di