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Libération
Décryptage

Le pétrole iranien, possible cible des représailles d’Israël ?

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Avant même qu’elle se concrétise, cette option a déjà ébranlé les marchés de l’énergie, et fait craindre qu’une guerre au Moyen-Orient ne menace l’approvisionnement mondial en pétrole.
A Téhéran, le 11 mai, aux abords du 28e salon international du pétrole et du gaz. (Fatemeh Bahrami /AFP)
publié le 6 octobre 2024 à 19h37

Le monde attend avec anxiété la riposte d’Israël, après que l’Iran a tiré mardi 1er octobre près de 200 missiles contre son territoire en réponse à la campagne militaire menée par l’Etat hébreu contre le Hezbollah au Liban. Bien que certains missiles aient franchi les défenses israéliennes, les dégâts ont été limités. Mais le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a prévenu qu’Israël n’avait d’autre choix que de riposter. Parmi les cibles possibles, des lanceurs de missiles, des installations nucléaires, ou des personnalités de haut rang, à l’instar des conseillers du guide suprême Ali Khamenei. Mais Israël pourrait surtout choisir de viser des infrastructures pétrolières iraniennes. Avant même qu’elle se concrétise, cette option de représailles a déjà ébranlé les marchés de l’énergie, et fait craindre qu’une guerre au Moyen-Orient ne menace l’approvisionnement mondial en pétrole.

Interrogé sur le sujet par des journalistes à la Maison Blanche, le président américain Joe Biden avait déclaré jeudi 3 octobre être «en discussion» avec Israël sur l’opportunité de frappes contre les infrastructures énergétiques de Téhéran. Le len