Sept mois après sa prise de pouvoir, Ahmed al-Charaa est acculé. Incapable d’empêcher les exactions de certains membres de ses forces de sécurité et de factions alliées contre des civils druzes dans la région de Sweida, après les massacres d’alaouites en mars sur la côte méditerranéenne, attaqué par Israël qui exige que le sud du pays soit démilitarisé, il ne peut plus, à court terme en tout cas, que subir. Son objectif de bâtir une Syrie post-Assad dotée d’une vraie armée nationale, qui intègre et absorbe les factions armées des minorités, qu’elles soient druzes ou kurdes, n’est aujourd’hui pas atteignable.
Il l’a reconnu dans un discours diffusé jeudi