Sur Instagram, Motaz Azaiza compte plus d’abonnés que le président américain Joe Biden. Le photographe gazaoui est même devenu en quelques semaines l’un des journalistes les plus suivis au monde. Depuis le 7 octobre, le Palestinien de 24 ans fait partie des rares témoins qui documentent l’horreur qui se joue dans l’enclave palestinienne. A l’aide de son smartphone et vêtu d’un gilet pare-balles estampillé «presse», il filme et capture le quotidien des 2,3 millions de Gazaouis face aux intenses bombardements de l’armée israélienne : les déplacements forcés, les petits corps sans vie grisâtres, les yeux hagards d’habitants soumis à un siège total qui les plonge dans une catastrophe humanitaire sans précédent.
Tribune
Depuis l’attaque meurtrière du Hamas en Israël, Marie commence ses journées avec le même réflexe : faire défiler sur les réseaux sociaux les nouvelles de Gaza. A 30 ans, cette traductrice indépendante s’est abonnée à tous les comptes des journalistes professionnels ou citoyens qui continuent d’informer sur le conflit au péril de leur vie. En lançant