Pour Marianne Kédia, docteure en psychologie clinique et psychothérapeute spécialiste du trauma, les femmes et les enfants échangés par le Hamas ont des risques très importants de développer un syndrome de stress post-traumatique. Pour l’autrice de l’Enfant face à la violence dans le couple (éditions Dunod), la priorité est de les protéger des médias.
Cinquante otages israéliens, des femmes et des enfants, devraient être libérés dans les heures et jours qui viennent. Y a-t-il un protocole à respecter pour les aider à surmonter l’épreuve qu’ils viennent de traverser ?
Avant de penser à soigner les plaies mentales, il faut d’abord prendre en charge leurs besoins primaires. On ne connaît pas grand-chose sur leurs conditions de détention depuis le 7 octobre. Ont-ils souffert de faim, de soif, de manque d’hygiène ? Les blessés ont-ils reçu des soins appropriés ? L’urgence est donc d’effectuer un bilan médical pour s’assurer que leur santé physiologique n’est pas compromise. La prise en charge des blessures psychologiques interviendra dans un