«Ça me rappelle Charlie Hebdo. On parlait pareil sous la pluie pour nos confrères qui ont été massacrés. Aujourd’hui, c’est pour Gaza», songe tout haut Dominique Pradalié, présidente de la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Sur la petite place Ghislaine-Dupont-Claude-Verlon-Camille-Lepage – du nom de trois reporters tués en Afrique dans l’exercice de leurs fonctions – perdue au milieu de la circulation du IIe arrondissement de Paris, une trentaine de personnes se massent pour la Journée mondiale de soutien aux journalistes palestiniens, décrétée ce lundi 26 février.
Depuis le massacre du 7 octobre et la guerre qui a suivi dans Gaza, ils sont plus d’une centaine à être décédés, entre 103 et 116, selon les décomptes de plusieurs organisations de journalistes. A midi, seuls le brouhaha des travaux et des voi