Dimanche 17 août, une foule énorme déambulait dans Tel-Aviv, pancartes en main, entre autres, pour demander la fin de la guerre à Gaza, et surtout le retour des otages encore détenus dans l’enclave palestinienne. Malgré un important mouvement populaire, pour Alain Dieckhoff, auteur du livre Israël-Palestine : une guerre sans fin ? (Armand Colin) et directeur de recherche au CERI/Sciences Po, le consensus restreint du mouvement réduit sa portée politique.
Ces manifestations et les grèves de dimanche marquent-elles une victoire pour le mouvement contre la guerre à Gaza ?
On peut parler d’un succès, du point de vue de la visibilité de cette mobilisation et pour ce mouvement. On constate une mobilisation populaire assez massive, notamment à Tel-Aviv où l’on parle de près de 300 000 personnes. Ces manifestations émanent d’une «journée d’action» lancée