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Interview

Manifestations sur le sort des otages en Israël : «Malgré tout, Nétanyahou reste politiquement inamovible»

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Pour Alain Dieckhoff, sociologue et directeur de recherche au CNRS, les importantes mobilisations du dimanche 17 août ont rassemblé autour de la question du retour des otages israéliens, mais n’arriveront pas à faire céder le Premier ministre.
Des manifestants exigent le retour de tous les otages et la fin de la guerre à Gaza, à Tel-Aviv, le 17 août 2025. (Shir Torem/REUTERS)
publié le 18 août 2025 à 18h50

Dimanche 17 août, une foule énorme déambulait dans Tel-Aviv, pancartes en main, entre autres, pour demander la fin de la guerre à Gaza, et surtout le retour des otages encore détenus dans l’enclave palestinienne. Malgré un important mouvement populaire, pour Alain Dieckhoff, auteur du livre Israël-Palestine : une guerre sans fin ? (Armand Colin) et directeur de recherche au CERI/Sciences Po, le consensus restreint du mouvement réduit sa portée politique.

Ces manifestations et les grèves de dimanche marquent-elles une victoire pour le mouvement contre la guerre à Gaza ?

On peut parler d’un succès, du point de vue de la visibilité de cette mobilisation et pour ce mouvement. On constate une mobilisation populaire assez massive, notamment à Tel-Aviv où l’on parle de près de 300 000 personnes. Ces manifestations émanent d’une «journée d’action» lancée