La rédaction de Libération résume les principales actualités du jour sur le conflit au Proche-Orient. Le point précédent est à lire ici.
De nombreux pays souhaitent rejoindre les accords d’Abraham, assure Marco Rubio
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré ce vendredi que davantage de pays étaient prêts à normaliser leurs relations avec Israël, mais que cette décision dépendrait d’un accord régional plus large. Une fin durable de la guerre à Gaza encouragerait davantage de pays à rejoindre les accords d’Abraham, en vertu desquels les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc ont normalisé leurs relations avec Israël depuis 2020, a estimé Rubio à l’issue d’une visite du nouveau Centre de coordination militaro-civile, à Kiryat Gat, dans le sud-ouest d’Israël. Le but de cette structure est de coordonner diverses opérations liées au cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le secrétaire d’Etat américain s’est aussi dit optimiste sur le déploiement prochain d’une force internationale à Gaza, bien que les Israéliens devront se sentir «à l’aise» avec ses membres. Celle-ci doit être créée pour surveiller le respect du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre.
L’épouse de Marwan Barghouti exhorte Donald Trump à œuvrer pour la libération de son mari
L’épouse de Marwan Barghouti, célèbre dirigeant palestinien écroué en Israël depuis 2002, a appelé dans un communiqué Donald Trump à aider à sa libération, dans un communiqué. «Monsieur le Président, un véritable partenaire vous attend – quelqu’un qui peut aider à réaliser le rêve que nous partageons d’une paix juste et durable dans la région, écrit Fadwa Barghouti. Pour la liberté du peuple palestinien et la paix, […] aidez à libérer Marwan Barghouti.» Accusé d’avoir planifié des actes terroristes ayant tué des citoyens israéliens, celui que l’on surnomme le «Mandela palestinien» est détenu depuis 2002, et a été condamné à cinq peines de détention à perpétuité. L’homme est régulièrement cité comme un possible successeur du président palestinien Mahmoud Abbas, mais Israël refuse jusque-là de libérer.
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Des délégations du Hamas et du Fatah se réunissent en Egypte
L’après-Gaza est sur la table. Des délégations du Hamas et de son mouvement rival, le Fatah, ont agréé, ce vendredi en Egypte, à ce qu’un comité indépendant de technocrates soit la tutelle de l’enclave palestinienne pour y «gérer les affaires de la vie et les services essentiels». Dans le cadre du plan en 20 points du président américain Donald Trump, une force de sécurité internationale composée d’alliés arabes et musulmans superviserait la transition à Gaza pendant le retrait des troupes israéliennes. Les groupes palestiniens se sont aussi mis d’accord sur une stratégie nationale visant à «revitaliser l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en tant que seul représentant légitime du peuple palestinien». Le Hamas ne fait pas partie de l’OLP.
La récolte des olives en Cisjordanie ciblée par les colons israéliens
En Cisjordanie, la récolte des olives palestiniennes est une tradition. Mais selon des responsables onusiens, ces travailleurs sont de plus en plus visés par des attaques de colons israéliens. Depuis le début de la récolte, au cours de la première semaine d’octobre, au moins 158 attaques ont été recensées dans les territoires de Cisjordanie occupés par Israël, selon les chiffres rendus publics par la Commission de résistance à la colonisation et au mur de l’Autorité palestinienne. Les attaques des colons ont augmenté de 13 % au cours des deux premières semaines de la récolte 2025 par rapport à la même période en 2024, a déclaré Ajith Sunghay, chef du bureau des droits de l’homme des Nations unies dans les territoires palestiniens occupés.
Mis à jour à 22 h 08 avec davantage de contexte.