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Dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, en 2023.Dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, en 2023. (Majdi Fathi/NurPhoto.AFP)

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Marwan Barghouti, héritier d’Arafat et figure fédératrice dans l’imaginaire palestinien

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En prison depuis 2002, le «Nelson Mandela palestinien» suscite l’approbation d’un public déçu par des décennies de vacuité au sommet de la cause et l'intérêt d’une communauté internationale à la recherche de solution facile.
ParNicolas Rouger
correspondant à Tel-Aviv
publié le 19 mars 2024 à 15h07(mis à jour le 9 octobre 2025 à 16h22)

Lors des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en Egypte, les deux parties ont convenu, dans la nuit du 8 au 9 octobre 2025, de libérer environ 2 000 prisonniers palestiniens détenus en Israël, en échange de la libération des 20 otages israéliens toujours détenus par le Hamas à Gaza, et les dépouilles de 28 otages morts en captivité.

Parmi les prisonniers palestiniens éventuellement relâchés, Marwan Barghouti, un temps évoqué, «ne fera pas partie de cette libération», a cependant prévenu le porte-parole du gouvernement de Tel-Aviv ce jeudi 9 octobre. Libération avait dressé, en 2024, le portrait de ce chef de file de la branche armée du Fatah, emprisonné en Israël depuis 2002.

Arab Barghouti reçoit au quatrième étage d’un petit immeuble dans un quartier bourgeois de Ramallah. Le flanc de la colline voisine est encore un terrain vague, au milieu duquel trône un café branché flambant neuf : en un lieu le paradoxe de Ramallah, cette capitale qui n’en est pas une, siège de l’Aut

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